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Roadie #42 - Blog #178
#42 et l’expérience d’une nuit extraordinaire à Montréal filmée par une douzaine de caméras
Retour dans les années 70 (quand les systèmes de son étaient quelque chose moins au point et les rapports à la santé et à la sécurité un petit peu plus vagues), le témoin d’un bon concert était que le groupe renvoyait le public à la maison avec un bourdonnement dans les oreilles. Montréal, ces quelques nuits, a quelque peu inversé les rôles. Les spectateurs canadiens sont toujours bons et bruyants, mais ces gens-là sont véritablement autre choses.
Il y a des mexicains qui s'agitent bruyamment avant même que le concert ne commence. Une fois les lumières éteintes, ils font autant de bruit qu’un réacteur d’avion au décollage. Cela atteint vraiment des proportions désagréablement fortes au plus haut point – mais l’impact émotionnel est stupéfiant. Hurts Like Heaven, en effet …
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Des nuits comme celles-ci surgissent dans une tournée et vous prennent au dépourvu. Ce genre de public envoie le groupe dans un autre niveau d’interprétation et le grésillement va et vient et la foule devient sa propre tempête électrique.
Habituellement, la chose qui traverse l’esprit de chacun lors de shows tel que celui-ci, « Jésus Christ, pourquoi donc n’est-ce pas le concert pour lequel ils ont réservé une douzaine de caméras ? »
Assez curieusement, personne n’avait imaginé ceci à Montréal. Et pour une très bonne raison.
La raison étant, bien sûr, qu’à Montréal il y a une douzaine de cameras présentes, filmant l’œuvre tout entière au fur et à mesure de son déroulement.
Etant donné que j’ai les ai vu faire ce concert maintenant presque une centaine de fois, l’idée que je sois vraiment en train d’imaginer un seul instant passer du temps à regarder un film de ce concert est assez remarquable. Le fait que je ne puisse vraiment pas attendre pour le voir veut définitivement dire quelque chose.
Espérons que ce soit bon, eh ?
R42