Roadie #42 - Blog #159

En suivant les indications du parking au lieu de tournage, je passe devant le pub qui est noté sur la carte. Je regarde à travers les fenêtres pour voir s’il y a quelqu’un que je reconnais dedans. Le pub est complètement inondé de monde couvert de peinture phosphorescente. Il est clair que je me rapproche.

Ils sont impressionnants à voir, toutes ces folles coiffures, ces tenues délirantes et ces éclaboussures qui brillent dans le noir – ils sont encore assis discutant calmement, buvant et lisant le papier comme si c’était la chose la plus normale au monde. Je me demande ce que pense le vieux gars dans le coin, qui est étouffé pendant la demi-heure tranquille du déjeuner.

Le lieu de tournage lui-même est un classique de Mat Whitecross. J’avance péniblement dans la boue et dans une vieille épave abandonné qui sent vraiment le renfermé. Il s’agit du dernier lieu glamour que vous imagineriez, mais vous pouvez tout de suite voir que ça rendra bien.

Sur le chemin, j’ai croisé Paris, l’artiste graffeur attitré du groupe. Il raconte une histoire à son ami. Apparemment, il est venu la nuit dernière pour commencer à Mylo-er l’intérieur. Quand il est arrivé, il s’est rendu compte que la clé qu’on lui avait donnée ne correspondait pas à la serrure.

Maintenant, Paris est un artiste graffeur de Bristol avec un sac à dos plein de bombes et un travail à faire. Cela n’apparaitra comme une surprise à absolument personne qu’une porte vérouillée pose moins de problème à lui qu’à bien d’autres dans cette situation.
Le fait qu’il ait dû, peu de temps après, essayer d’expliquer à un policier local qu’il était réellement autorisé à être ici et qu’il n’organisait vraiment pas une fête illégale n’est pas surprenant non plus.

On ne s’ennuie jamais …

Je n’en dirai pas trop à propos du tournage lui-même – vous verrez tout par vous-même dans les plus brefs délais et connaissant Mat Whitecross comme nous le connaissons, ça promet d’être une réussite …

R42